Décrocheuse à plusieurs reprises, elle termine néanmoins le Cégep comme adulte, en sciences humaines au Cégep du Vieux Montréal et réussit à obtenir un certificat en publicité à l’Université de Montréal. À sa sortie, elle démarre une agence de publicité avec un professeur et des collègues de classe puis travaillera un an dans le domaine. Elle réalise rapidement que ce n'est pas son monde et que ce n'est pas pour elle. Durant la période de transition qui a suivi, elle travaille comme serveuse dans plusieurs restaurants et c’est là où elle apprend vraiment à connaître, comprendre et sentir les gens et ce, sans jugement.
L'idée et l'envie de peindre de façon professionnelle reste en trame de fond, mais le complexe de l'imposteur la guette et lui donne plein de raisons pour ne pas écouter sa petite voix intérieure. Toutefois, intuitivement, elle décide finalement de louer, sans trop de réflexions, un local ayant pignon sur rue du quartier Hochelaga-Maisonneuve où elle continue et approfondit son exploration artistique. Quand elle décide enfin de montrer ses tableaux, la réponse est instantanée : lors de sa première exposition dans un festival artistique de Montréal, elle vend tout.
C'est comme ça, en apprentissage sur le terrain et par essai/erreur, qu'a commencé il y a quinze ans sa carrière d'artiste-peintre/collagiste. Depuis, Adèle Blais à vendu plus de 400 oeuvres, elle cumule les expositions à travers le monde, (entre autres à New York, Londres, Hong Kong, Miami, San Francisco, et Stockholm) dont deux ''sold-out'', les topos et entrevues à la télévision et sur le Web et les livres d'artistes. Ses tableaux, qu'un critique New Yorkais avait catégorisés de ''Néo Pop Happy'', ont domicile sur presque tous les continents de la planète et plusieurs de ses œuvres ont été utilisées sur les plateaux de télé-séries québécoises, ainsi que dans des publicités et films américains.